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Photo d'une femme ayant envie d'uriner pour illustrer l'article "comment réduire l'envie d'uriner la nuit, mes conseils face à la nycturie"
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Envie d’uriner la nuit ? Mes conseils face à la nycturie

  • Sommeil

Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet qui concerne beaucoup de personnes : comment réduire l’envie d’uriner la nuit ? Envie que l’on appelle dans le jargon médical nycturie. Ces envies peuvent être très gênantes, car elles vont venir fragmenter notre sommeil. Se réveiller une fois pour uriner, cela est encore considéré comme normal, mais quand on se réveille plusieurs fois, il y a d’autres causes à chercher.

Le souci lorsqu’on se réveille plusieurs fois par nuit pour uriner, c’est de ne pas réussir à retrouver un sommeil de qualité. Ce qui bien évidemment ne va pas contribuer à un sommeil de qualité, et on sait à quel point le sommeil est important pour notre santé. On va donc voir dans cet article quelles sont les causes de ces nycturies et quelles actions on peut mettre en place pour les réduire, voir les supprimer l’envie d’uriner la nuit.

Les reins et leurs cycles circadiens

Commençons par rappeler que d’un point de vue physiologique, les reins sont entre autres là pour filtrer notre sang et en évacuer les déchets. Ils ont aussi d’autres fonctions tel quel la régulation de la tension artérielle sur laquelle je reviendrai plus loin.

Nos reins suivent comme beaucoup d’organes et d’hormones de notre corps un cycle circadien. C’est-à-dire qu’ils vont être plus actifs à certains moments de la journée. Notamment pour la filtration, celle-ci sera à son maximum les 10 premières heures éveillées de la journée. C’est donc à ce moment qu’on est censé boire le plus possible. Après, la nature étant bien faite, la filtration des reins ralenti pour éviter que l’on doit se réveiller la nuit pour uriner justement.

Donc la première action évidente à mettre en place sera de réduire sa consommation de liquide en soirée. Pour cela, il sera important de bien s’être hydraté dans la journée. Petit bonus à une meilleure hydratation, les études a étudié les effets du passage d’une consommation de moins d’1L par jour à plus de 1,5L. Il en a résulté que cette meilleure hydratation est en lien avec une diminution de la fatigue ainsi qu’une meilleure humeur.

Les produits diurétiques

La seconde action pour réduire l’envie d’uriner la nuit, ça sera évidemment d’éviter les produit “diurétique”. Cela peut être des médicaments, mais aussi des boissons du quotidien. Et parmi ces dernières, l’alcool arrive en tête et il va nous causer un double tort. Le premier, c’est qu’il va augmenter la génération d’urine. Et le second, c’est qu’il va intervenir sur une hormone, qu’on appelle vasopressine ou ADH : l’hormone anti-diurétique. Comme son nom l’indique, celle-ci permet d’éviter la diurèse, c’est-à-dire la génération d’urine. Quand je vous parlais un peu avant du rythme circadien des reins, c’est cette hormone qui en est responsable et qui donc nous empêche de nous réveiller la nuit pour uriner. Si celle-ci n’est pas présente, les reins vont continuer à filtrer, et on va continuer à uriner. L’alcool vient donc perturber la génération de cette hormone et augmenter ainsi nos envies d’uriner.

Photo d'une femme ayant envie d'uriner pour illustrer l'article "Envie d'uriner la nuit ? Mes conseils face à la nycturie"

Le rôle des maladies de civilisation dans l’envie d’uriner la nuit

On a remarqué que les diabétiques ont quasiment 50% de nycturie en plus par rapport à sujet sain. Chez les personnes faisant de l’hypertension artérielle, cette augmentation est à quasi 40%. Idem chez celles souffrant d’apnée obstructive du sommeil.

L’apnée obstructive du sommeil

Quand on souffre d’apnée obstructive du sommeil, on va faire de l’hypoxie. C’est-à-dire qu’il y aura un manque d’apport d’oxygène aux tissus. Cela va entraîner une augmentation de la tension artérielle, ce qui va diminuer notre système nerveux parasympathique. Or, ce dernier est responsable des capteurs et des valves dans notre vessie, et cela va donc augmenter l’envie d’uriner la nuit. Il faut donc ici dépister les apnées. Et il faut savoir que dans certains cas d’apnée, car elle n’ont pas toutes les mêmes causes, une rééducation respiratoire avec la méthode Oxygen Advantage dont je suis instructeur, va permettre de réduire celles-ci sans avoir besoin de se faire appareiller.

La résistance à l’insuline

Si l’on revient sur les autres maladies que j’ai citées qui montre une nycturie plus élevée, il y a un point commun derrière toutes celles-ci : c’est la résistance à l’insuline. Cette dernière se met en place bien avant la maladie et pas grand monde y prête attention. On est en fait ici dans le domaine de la prévention de future maladie tel que le diabète de type 2 ou le syndrome métabolique.

Comme pour l’alcool, l’insuline va venir inhiber l’ADH, l’hormone qui nous empêche d’uriner la nuit. Alors comment savoir si l’on fait de la résistance à l’insuline ? On va constater :

  • une augmentation du tour de taille,
  • plus de fatigue,
  • une faiblesse musculaire,
  • des difficultés de concentration et de mémoire,
  • une augmentation de différents marqueurs biologiques comme ceux de la glycémie à jeun, de l’insulinémie à jeun ou des triglycérides.

Sortir de la résistance à l’insuline pour stopper l’envie d’uriner la nuit

Alors la bonne nouvelle, c’est que cette résistance à l’insuline est réversible, car les cellules du pancréas ne sont pas encore touchées contrairement à ce qui se passe avec le diabète de type 2. Il va donc falloir mettre en place certaines actions comme faire de l’activité physique, perdre du poids, faire du jeune intermittent, supprimer les grignotages, adapter un régime nutritionnel approprié.

Certains vous diront de faire un régime cétogène, mais cela pourrait être délétère pour certaines personnes, notamment celles porteuse d’un polymorphisme APOE de type e4. Dans tous les cas, il faudra une réduction drastique des sucres et glucides. Mais il faudra passer par un professionnel pour personnaliser votre alimentation au mieux selon vos polymorphismes. Je propose justement dans mes accompagnements de faire tester les polymorphismes de type APOE, LCT, DIO2 entre autres, pour définir avec vous le meilleur régime individualisé selon votre patrimoine génétique.

Enfin, nous avons plein d’outils en micro-nutrition et phytothérapie qui peuvent aider à mieux gérer la glycémie. Par exemple les Omega 3 vont permettre d’améliorer la sensibilité à l’insuline. On ajoutera évidemment des fibres du genre des téguments de psyllium blonds pour piéger les glucides. On a ensuite des plantes qui vont inhiber certains enzymes responsable de la dégradation des glucides tels que le murier blanc de chine.

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